« Nous ne sommes pas vos ennemis et vous n’êtes pas nos ennemis » ! C’est par cette déclaration que les responsables des Forces de l’ordre ont, d’emblée, tenu à balayer d’un revers de main toute tentative de provoquer un antagonisme avec la population ou les candidats à la Présidentielle. En cette période de campagne électorale, l’EMMONAT a tenu apporter quelques précisions devant la presse, au Toby Ratsimandrava, hier.
D’après le Général William Randriamasimanana, chef d’état-major de l’EMMOFAR, la responsabilité de la sécurisation avant, pendant et après l’élection incombe entièrement aux Forces de l’ordre. « D’après des renseignements qui nous sont parvenues, on chercherait à intenter à la vie de certains candidats. Ce qui n’est pas à minimiser. Des mesures s’imposent donc », déclare ce haut gradé.
Et de poursuivre que « nous avons décidé de fournir un élément des Forces à titre de garde rapprochée pour chacun des 13 candidats, mais aussi pour sécuriser leur domicile respectif et les membres de leurs familles », a précisé le Général.
En revanche, il a expliqué que les candidats n’ont pas le droit d’emmener leur « bodyguard » dans les lieux de manifestations politiques non autorisées.
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Par ricochet, cet officier Général s’est adressé à ces candidats afin d’adresser quelques recommandations en cas de malaise subit survenu sur le terrain en pleine campagne électorale. Et de souligner que « vous pourrez vous en remettre aux antennes médicales des Forces Armées malagasy sur le terrain en cas de pépin ou autres problèmes de santé imprévus comme les cas d’asphyxie lié à la propagation de gaz lacrymogène ».
Il rappelle aussi que les candidats n’ont pas le droit de proférer des menaces à l’endroit des membres des Forces de l’ordre. « En cette période de campagne électorale, nous avons pris toute une série de mesures dont certaines réservées à ceux qui font leur propagande, mais aussi d’autres encore pour ceux qui font des manifestations non autorisées », soutient ce haut responsable.
Par ailleurs, il insiste sur le fait que la place du 13 mai demeure interdite à toute manifestation et n’est accessible à aucun camp politique.
Franck R.